J'ai relu quelques articles de mon blog et je me suis rendue compte (avec EFFAREMENT, au moins) que j'étais très critique, particulièrement envers les indiens et leur façon de fonctionner. C'est vrai qu'il y a des trucs que je ne peux pas comprendre, ni accepter avec mon petit cerveau d'occidentale, je n'ai sans doute pas encore l'expérience et le recul nécessaire pour vivre tout ça avec philosophie et patience (surtout que la patience et moi ça fait deux). Je me rends compte qu'en ce moment beaucoup de choses m'énervent et ça ne me plait pas du tout. ET DONC, voilà juste une petite dépêche pour tooous les indiens formidables qui font que mon année en Inde est formidable aussi - et d'ailleurs les indiens sont tous tellement pas des empotés (je veux dire, parfois, dans certaines situations, par exemple avec une française qui ne parle pas leur langue), que j'envisage déjà de revenir très vite dans ce pays de fous, après cette année. Je parlais de mes soirées d'expatriés mais c'est faux, il y a toujours des indiens dans nos soirées et ce n'est pas les personnes les moins intéressantes, loin de là ! Parmi les indiens que je fréquente ou croise au quotidien il y en a beaucoup qui valent le détour aussi. Mon propriétaire qui est une crème, l'épicier d'en bas de l'appartement qui est si gentil, qui nous dit de ne pas hésiter à venir le voir si on a un problème, qui nous fait toujours un brin de causette quand on vient lui acheter du pain (de mie, ne rêvez pas)... Les commerçants du quartier qui me sourient dés qu'ils me voient. Les femmes de ma rue qui étonnement sont assez nombreuses dans ma rue, qui viennent toujours me parler, me demander ce que j'ai acheté, si je vais à Big Apple, me dire ooh tu portes une jupe indienne, qui me présentent leurs filles... Le petit mec de Big Apple, justement, le portier, qui me demande toujours "how are you ?" quand il m'ouvre la porte. Les profs qui sont très attentionnés et curieux envers Cécile et moi - malgré le fait que leurs cours soient, décidément, pas super palpitants, c'est pas de ma faute. C'est une liste assez nulle mais les indiens sont beaucoup plus serviables, patients et gentils que ce qu'il en apparaît dans ce blog - même si je ne généralise pas, même s'il y a des cons, même si certaines situations sont tellement absurdes que je m'en taperais bien la tête contre un mur.
mardi 28 septembre 2010
vendredi 24 septembre 2010
Le mall indien.
Juste un court article (si j'y arrive) pour vous faire part de ma dernière (trèèès grande) aventure. Hier j'en avais tellement marre de la mousson, de la pluie, qu'il pleuve dans ma chambre, sur mon lit, sur mon bureau, sur mon armoire (oui oui tout ça à la fois, j'ai du mettre 15 petits seaux au moins sur mon lit pour éviter qu'il soit complètement trempé) - et aussi dans la salle de bain et dans le couloir, BREF, j'en avais marre de l'Inde qui n'est pas tout le temps très sympa avec moi et je me suis dit que j'avais bien envie d'un truc hypra occidental histoire d'oublier tous mes soucis indiens. ET DONC, j'ai pris le métro jusqu'à une station super loin dans le sud qui s'appelle Saket (non vous n'êtes pas obligés de retenir ce nom, c'est pas vraiment important pour la suite de l'histoire) où il y a à proximité un mall de malade. Un mall, c'est l'équivalent de nos centres commerciaux en France, un endroit fermé avec plein plein de magasins, genre les Halles pour les parisiens.
Me voici donc arrivée en début d'après midi à Select City Walk. Je précise que j'avais fait exprès de prendre seulement 1500Rs pour ne rien dépenser car je n'ai presque plus de sous et que je les garde pour mon voyage pendant les vacances. Rien que de l'extérieur on a l'impression d'être dans un autre monde, d'avoir quitté l'Inde. J'avais l'impression de me retrouver, je sais pas... Sur le parvis de la défense à Paris, limite.
L'entrée du mall. Parvis ultra clean, petites plantes vertes, sur la droite il y a des fontaines, des arbres, des bancs... Des trucs complètement improbables ailleurs dans Delhi !
Avant de pouvoir entrer il faut passer les contrôles de sécurité : petite fouille au corps + passage au rayon X ou je ne sais quoi du sac. Sécurité extrême, comme dans le métro - et puis bon, ça dissuade sûrement les indiens sans le sous. Car effectivement à l'intérieur c'est supra luxueux, propre, ça brille de partout. Les boutiques sont pratiquement les mêmes que dans nos centres commerciaux, les marques de luxe s'alignent. En entrant j'ai vraiment eu l'impression de me retrouver propulsée en Europe, j'avais quitté l'Inde ! Bon, à part que les indiens ont toujours des têtes d'indiens.
Et oui j'ai pris des photos comme une grosse touriste au milieu d'un mall luxueux, tout ça pour vous les montrer ! (Les gens me regardaient bizarrement, genre euuh c'est qui c'est péquenaude à prendre des photos dans un centre commercial ??)
Le premier magasin que j'ai fait ça a été Promod et là, en entrant, LE CHOC. Bon, je dois dire que j'aime assez faire du shopping mais là bizarrement depuis deux mois et demi que je suis en Inde, j'avais complètement oublié que ça existait et que j'aimais ça. Et là en entrant dans Promod tout d'un coup mes petits réflexes de parisienne fréquentant assidument la rue de Rennes me sont revenus ! Tout d'un coup ! La collection était sans doute absolument identique à celle proposée en Europe, pareil pour Zara, et c'est assez étrange, il y a un tel décalage entre les fringues de ces boutiques et ce qu'on voit habituellement dans la rue ! J'ai découvert un magasin super bien qui s'appelle Pantaloons qui propose des vêtements occidentaux et indiens, genre des tuniques indiennes trop belles. J'en ai essayé au moins 50 mais comme je n'étais pas venue ici pour dépenser (on y retourne après les vacances avec Cécile) ET que je peux trouver les mêmes tuniques 10 fois moins cher en fouinant sur les étalages des marchands de ma rue, je me suis raisonnée (difficilement).
Mini short, chaussures à talons, mais oui mais oui, comme si c'était possible de porter ça en Inde ?? Je suis sceptique. Société ultra prude, rues défoncées de partout, bouses de vache tous les 20 mètres, ordures partout... Je ne suis pas sûre que cela soit des tenues très adaptées. Pas pour mon quartier en tout cas...
Tout ça pour dire que ma petite parenthèse occidentale a été très enrichissante (ou pas) et que l'Inde est pleine de contrastes, décidément.
Tout ça pour dire que ma petite parenthèse occidentale a été très enrichissante (ou pas) et que l'Inde est pleine de contrastes, décidément.
mercredi 22 septembre 2010
Post office.
Aller à la poste ici, c'est une expérience que j'ai mis très longtemps à tenter, tellement ça paraît angoissant. L'administration indienne est un bordel incroyable, il y a trop d'employés, c'est totalement inorganisé, par logique, pas rationnel. On peut s'en rendre compte à l'université ou au service des immigrés (passage obligatoire pour tous les expatriés) et je me disais que si déjà à ce niveau c'était un tel bazar, à l'échelon poste qui me paraît assez bas dans la "hiérarchie" administrative, ça devait être 10 000 fois plus le bordel. J'avais cependant déjà eu un petit aperçu de la (non) efficacité de la poste en Inde. Deux lettres que j'attends depuis plus d'un mois ne sont toujours pas arrivées tandis que certaines arrivent alors que l'adresse est mal orthographiée, c'est assez incompréhensible. Ayant un petit colis à poster je me décide la semaine dernière à me rendre à la poste. En fait, plutôt qu'une poste il s'agit d'un espèce d'entrepôt sombre, sale, haut de plafond, avec une petite dizaine de guichets, dont deux seulement sont ouverts, et des employés qui font style d'être très très occupés pour ne pas avoir à s'occuper de toi. Après avoir interpellé la dame du guichet plusieurs fois ("youhoou, do you hear me ?"), elle daigne enfin lever la tête vers moi et je lui explique que j'aimerais envoyer mes trois sachets de thé jusqu'en France, que j'ai besoin d'un colis. Elle ne prend même pas le temps de m'écouter jusqu'au bout (ici les gens ne prennent pas souvent la peine d'essayer de comprendre ce que tu leur racontes), elle me désigne le guichet d'à côté. Je m'y rends donc, explique mon cas à l'employé qui comprend vaguement que c'est un truc que je veux envoyer à l'international, aaah, mais alors c'est au guichet d'à côté qu'il faut aller ! OKAY ! Je retourne donc voir la dame, je lui réexplique blabla, et je ne sais trop comment je me retrouve encore à être dirigé au deuxième guichet. Patiente j'y retourne, je m'énerve un peu, et en fait le mec ne comprend pas l'anglais ce qui effectivement, rend la chose compliquée. Il finit par accepter de peser mes sachets de thé. Sauf qu'il n'enlève pas la calculatrice qui est elle aussi posée sur la balance et qui forcément fait augmenter le poids de mon thé. Ça paraît assez suréel mais ouais le mec n'a pas pensé à virer sa calculatrice de la balance, quoi. Je lui dis de l'enlever, il s'exécute, il me dit 800Rs. Euuh, 800Rs pour trois sachets de thé ?? En plus il me dit 800Rs, comme ça, mais sans expliquer, 800Rs pour quoi ? Pour un colis ? Une enveloppe ? Je lui dis c'est trop cher (ça fait 14-15€), comment ça se fait ?? Il ne peut pas m'expliquer, il ne parle pas anglais et il n'arrête pas de me répéter des "no, Ma'am"... Finalement un client arrive, il parle anglais et il m'explique que je peux payer seulement 500Rs si je retourne à Kamla Nagar acheter une enveloppe jaune, que je remplis la fiche pour la douane et que je reviens à la poste avec tout ça... Pourquoi ne vendent-ils pas enveloppes et colis à la poste ?? Du coup je suis retournée à Kamla Nagar (la poste n'est pas dans le même quartier), j'ai acheté mon enveloppe (3Rs!!), je suis rentrée chez moi et ... Je ne suis toujours pas retournée à la poste depuis.
J'ai vraiment l'impression que dans ce pays il faut accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas tout maitriser, c'est très fatiguant parfois, on se trouve un peu impuissant devant des situations complètement absurdes. Hier avec Cécile on a appelé le mec d'internet toute la journée car on devait renouveler notre abdonnement, il nous disait tout le temps je viens dans une demi heure sans jamais venir, et on l'a vraiment harcelé vers la fin d'après-midi, on l'appelait toutes les deux minutes exprès pour l'embêter car on était légèrement excédées. C'est assez incroyable, pourquoi il ne dit pas simplement qu'il est occupé et qu'il ne peut passer qu'en fin d'après-midi au lieu de nous dire toujours qu'il passera dans une demi heure ?? Comme si on pouvait l'attendre tout l'après midi et qu'on avait que ça à faire... Vers 8h toujours pas de nouvelles (le mec commençait sans doute à en avoir marre, il raccrochait son téléphone sans même nous répondre) mais le proprio toc à la porte et il nous tend une facture de 900Rs d'internet, soit disant le mec serait venu, le proprio l'aurait intercepté et aurait payé pour nous, et là il viendrait pour qu'on le rembourse. Mais POURQUOI le proprio a payé pour nous, pourquoi le mec d'internet n'est pas monté à l'appart - d'autant plus que d'habitude il trafique toujours un truc sur notre ordi pour renouveler l'abonnement d'un mois - mystère. Deuxième truc incompréhensible : sur la facture que nous tend le proprio il y a marqué le nom d'une compagnie internet qui n'est pas la notre, et en plus d'habitude on ne reçoit jamais de facture. On paye, il trafique son truc sur l'ordi et on a internet, c'est tout. Bref, déjà excédées d'avoir attendu le mec d'internet tout l'aprem pour que finalement il n'ose pas monter à l'appart ou je ne sais quoi, on engueule le proprio d'avoir payé pour nous, on lui demande qui était le mec à qui il a payé, pourquoi ce n'est pas la bonne compagnie internet... On n'est vraiment pas sympa mais il ne peut pas se défendre vu qu'il ne parle pas anglais, et qu'il est plutôt bonne poire. Il fait mine d'appeler des gens sur son téléphone, d'envoyer des textos ou je ne sais quoi... En fait je suis sûre qu'il ne fait rien, c'est juste pour se donner une contenance. On dit qu'on ne le remboursera pas tant qu'on n'aura pas vu le mec d'internet et qu'on aura pas compris la situation, il part.
Et voilà, ça ça arrive tout le temps. Des trucs dont on ne comprend RIEN. Bon, je suis pas très forte pour les conclusions et j'ai du boulot donc SEE YOU, pour de nouvelles aventures ! En attendant je ne sais pas, rendez-vous utiles et priez pour qu'il arrête de pleuvoir dans mon appartement, et surtout pour qu'il arrête de pleuvoir SUR MON LIT !
J'ai vraiment l'impression que dans ce pays il faut accepter de ne pas tout comprendre, de ne pas tout maitriser, c'est très fatiguant parfois, on se trouve un peu impuissant devant des situations complètement absurdes. Hier avec Cécile on a appelé le mec d'internet toute la journée car on devait renouveler notre abdonnement, il nous disait tout le temps je viens dans une demi heure sans jamais venir, et on l'a vraiment harcelé vers la fin d'après-midi, on l'appelait toutes les deux minutes exprès pour l'embêter car on était légèrement excédées. C'est assez incroyable, pourquoi il ne dit pas simplement qu'il est occupé et qu'il ne peut passer qu'en fin d'après-midi au lieu de nous dire toujours qu'il passera dans une demi heure ?? Comme si on pouvait l'attendre tout l'après midi et qu'on avait que ça à faire... Vers 8h toujours pas de nouvelles (le mec commençait sans doute à en avoir marre, il raccrochait son téléphone sans même nous répondre) mais le proprio toc à la porte et il nous tend une facture de 900Rs d'internet, soit disant le mec serait venu, le proprio l'aurait intercepté et aurait payé pour nous, et là il viendrait pour qu'on le rembourse. Mais POURQUOI le proprio a payé pour nous, pourquoi le mec d'internet n'est pas monté à l'appart - d'autant plus que d'habitude il trafique toujours un truc sur notre ordi pour renouveler l'abonnement d'un mois - mystère. Deuxième truc incompréhensible : sur la facture que nous tend le proprio il y a marqué le nom d'une compagnie internet qui n'est pas la notre, et en plus d'habitude on ne reçoit jamais de facture. On paye, il trafique son truc sur l'ordi et on a internet, c'est tout. Bref, déjà excédées d'avoir attendu le mec d'internet tout l'aprem pour que finalement il n'ose pas monter à l'appart ou je ne sais quoi, on engueule le proprio d'avoir payé pour nous, on lui demande qui était le mec à qui il a payé, pourquoi ce n'est pas la bonne compagnie internet... On n'est vraiment pas sympa mais il ne peut pas se défendre vu qu'il ne parle pas anglais, et qu'il est plutôt bonne poire. Il fait mine d'appeler des gens sur son téléphone, d'envoyer des textos ou je ne sais quoi... En fait je suis sûre qu'il ne fait rien, c'est juste pour se donner une contenance. On dit qu'on ne le remboursera pas tant qu'on n'aura pas vu le mec d'internet et qu'on aura pas compris la situation, il part.
Et voilà, ça ça arrive tout le temps. Des trucs dont on ne comprend RIEN. Bon, je suis pas très forte pour les conclusions et j'ai du boulot donc SEE YOU, pour de nouvelles aventures ! En attendant je ne sais pas, rendez-vous utiles et priez pour qu'il arrête de pleuvoir dans mon appartement, et surtout pour qu'il arrête de pleuvoir SUR MON LIT !
lundi 20 septembre 2010
Ecrit hier soir dans mon carnet voyage.
20/09/2010 - 00h26
Une note depuis mon lit delhite et pour une fois pas d'un quelconque lieu de vadrouille. J'en ai juste le besoin, où l'envie, ce soir - peut-être parce que mon ordi est cassé et que je ne peux pas écrire directement sur mon blog, ou peut-être parce que mon année entière ici est un voyage, ou aussi peut-être parce que j'arrête pas dans ma tête d'essayer d'analyser ce qu'est ma vie en ce moment.
J'ai moins de choses à dire dans mon blog en ce moment, les articles se font plus rares, plus espacés. L'heure de la découverte semble passée (et encore, je pourrais prendre le temps de découvrir de nouvelles choses, ça ne tient qu'à moi en fait), après deux mois et demi à Delhi. Ma vie commence à se tasser, un certain quotidien s'installe, sans pour autant qu'aucune routine ne pointe le bout de son nez, car on reste en Inde, quand même, et que tout est surprenant ici, même aller à la poste (véridique, un article à venir là dessus). Mes journées et mes semaines prennent un rythme que je peux appréhender, ce qui n'était pas le cas il y a quelques semaines. Je connais de plus en plus de gens, certains deviennent des amis et Cécile n'est désormais plus la seule personne sur qui je peux compter, c'est agréable. Je suis invitée à des soirées, beaucoup, si bien que les soirs où je reste tranquillement chez moi sont devenus rares. L'alcool coule à flot dans nos fêtes d'expatriés, on fume aussi beaucoup trop [mais je suis raisonnable]. Je n'ai plus peur de parler anglais, c'est loin d'être parfait mais j'arrive à comprendre ce qu'on me dit, à tenir une conversion, même, et ce n'est plus l'angoisse quand je dois m'adresser à un américain (c'est ceux qui ont le plus tendance à se moquer de ton accent tout moche), ouf. En plus j'ai un super teacher finlandais qui vient à la maison tenter de m'inculquer un peu de grammaire anglaise. La vie ici est facile, on peut dépenser sans vraiment se restreindre (mais quand même), aller au restaurant tous les jours. Les cours sont toujours si peu sérieux et autant inintéressants. Je n'en ai que deux et je ne peux pas franchement dire que la masse de travail soit hallucinante, elle est même quasi inexistante. Le premier assignment (devoir) vient de tomber, il s'agit de faire en une page une critique de la citoyenneté telle que l'envisageait Aristote. Bateau ? Oui ! Comme les cours durant lesquels les profs survolent de façon tellement surfaite des concepts ultra basiques. (c'est décourageant)
Quelque chose m'occupe beaucoup : penser à mes futurs voyages, passer du temps le nez plongé dans le Lonely Planet. Ça tombe bien , les vacances sont samedi prochain !
Voilà, mini tableau de ma vie delhite.
Une note depuis mon lit delhite et pour une fois pas d'un quelconque lieu de vadrouille. J'en ai juste le besoin, où l'envie, ce soir - peut-être parce que mon ordi est cassé et que je ne peux pas écrire directement sur mon blog, ou peut-être parce que mon année entière ici est un voyage, ou aussi peut-être parce que j'arrête pas dans ma tête d'essayer d'analyser ce qu'est ma vie en ce moment.
J'ai moins de choses à dire dans mon blog en ce moment, les articles se font plus rares, plus espacés. L'heure de la découverte semble passée (et encore, je pourrais prendre le temps de découvrir de nouvelles choses, ça ne tient qu'à moi en fait), après deux mois et demi à Delhi. Ma vie commence à se tasser, un certain quotidien s'installe, sans pour autant qu'aucune routine ne pointe le bout de son nez, car on reste en Inde, quand même, et que tout est surprenant ici, même aller à la poste (véridique, un article à venir là dessus). Mes journées et mes semaines prennent un rythme que je peux appréhender, ce qui n'était pas le cas il y a quelques semaines. Je connais de plus en plus de gens, certains deviennent des amis et Cécile n'est désormais plus la seule personne sur qui je peux compter, c'est agréable. Je suis invitée à des soirées, beaucoup, si bien que les soirs où je reste tranquillement chez moi sont devenus rares. L'alcool coule à flot dans nos fêtes d'expatriés, on fume aussi beaucoup trop [mais je suis raisonnable]. Je n'ai plus peur de parler anglais, c'est loin d'être parfait mais j'arrive à comprendre ce qu'on me dit, à tenir une conversion, même, et ce n'est plus l'angoisse quand je dois m'adresser à un américain (c'est ceux qui ont le plus tendance à se moquer de ton accent tout moche), ouf. En plus j'ai un super teacher finlandais qui vient à la maison tenter de m'inculquer un peu de grammaire anglaise. La vie ici est facile, on peut dépenser sans vraiment se restreindre (mais quand même), aller au restaurant tous les jours. Les cours sont toujours si peu sérieux et autant inintéressants. Je n'en ai que deux et je ne peux pas franchement dire que la masse de travail soit hallucinante, elle est même quasi inexistante. Le premier assignment (devoir) vient de tomber, il s'agit de faire en une page une critique de la citoyenneté telle que l'envisageait Aristote. Bateau ? Oui ! Comme les cours durant lesquels les profs survolent de façon tellement surfaite des concepts ultra basiques. (c'est décourageant)
Quelque chose m'occupe beaucoup : penser à mes futurs voyages, passer du temps le nez plongé dans le Lonely Planet. Ça tombe bien , les vacances sont samedi prochain !
Voilà, mini tableau de ma vie delhite.
mercredi 15 septembre 2010
Mon t-shirt Ganesh.
Je pensais faire un article sur la non-conscience écologique des indiens, mais Ganesh a gagné, et c'est vrai que vous montrer mon beau t-shirt Ganesh ça me paraît mille fois plus intéressant ! Concentrez vous sur le t-shirt et pas sur ma tête, mauvaises langues ! C'est pas toujours facile de contrôler sa tête pendant les soirées, c'est pour ça. Bon et sinon mon ami népalais à côté s'appelle Sanjay (je crois car ici tout le monde s'appelle Sanjeev, Sanjay, ou des trucs comme ça). Et vous pouvez toujours agrandir la photo pour nous voir en grand, youhou !
Je profite de cet article inutile pour vous inviter à écouter cette chanson qui est très belle, Kandisa de Indian Ocean, et aussi celle-ci qui est très fun : Gimme hope Joa(n)na d'Eddy Grant. Je dois dire que le fait qu'il répète Joana toute la chanson lui donne un certain charme aha.
Je profite de cet article inutile pour vous inviter à écouter cette chanson qui est très belle, Kandisa de Indian Ocean, et aussi celle-ci qui est très fun : Gimme hope Joa(n)na d'Eddy Grant. Je dois dire que le fait qu'il répète Joana toute la chanson lui donne un certain charme aha.
samedi 11 septembre 2010
Joana à la campagne.
Ma vie c'est un peu comme la vie de Martine. Martine va à la mer, Martine jardine, Martine à la montagne. Moi c'est Joana découvre un nouveau pays, Joana fait du shopping, Joana va à la campagne.
Mercredi je suis allée faire du shopping à Main Bazar, ou Pahar Ganj si vous voulez le nom plus exotique. C'est le quartier des routards de Delhi donc les magasins vendent plein de choses d'un style indien mais pour les occidentaux, ce qui me convient très bien, car je me vois mal porter des saris dans le plus pur style indien comme ils en vendent près de chez moi. Et puis j'aime bien acheter des trucs un peu cul-cul que tous les touristes qui viennent en Inde achètent, c'est beau et ça décore ma chambre, et il n'y a pas tant de gens qui viennent en Inde de toute façon, donc ça conserve un certain exotisme, on va dire. Et en plus dans ce quartier je connais un restaurant où on peut manger sur le toit-terrasse la meilleure salade de pommes de terre du monde entier en admirant les toits de Delhi, ce qui est juste parfait. BREF, j'ai acheté plein de choses, trois t-shirts (dont un avec Ganesh !), une nouvelle jupe (oui encore !), un châle-foulard-écharpe, un porte-monnaie, des bracelets, une petite guirlande avec des éléphants pour décorer ma chambre, et des boites, une pour ranger mes boucles d'oreilles et une pour ranger mes colliers car ma collection s'est nettement agrandie depuis que je suis en Inde ! Et ça fait seulement deux mois... Voilà, à la fin de ma session shopping je me suis dit merde Joana, tu as dépensé trop de sous ! En fait j'ai du dépenser à peine plus de 1200Rs, ce qui fait 20€, ouf. En France c'est le 5ème de ce que je dépense lors de mes virées shopping, et encore lorsque je suis raisonnable.
Mais c'est pas ça du tout que je voulais raconter dans cet article. Je voulais raconter... Joana à la campagne ! Et oui car hier grâce à la traveller society de Shri Ram College, j'ai pu partir avec 17 autres élèves du college à la... campagne ! Et devinez où ? A seulement 40km de Delhi ! Incroyable ! Et donc pendant une journée j'en ai eu fini avec le bruit des voitures, des motos, des klaxons, avec la pollution, le ciel tout couvert... J'ai vu de l'herbe, un lac, des arbres, des oiseaux, le soleil, des énormes insectes dans leur milieu naturel et non pas dans mon appartement, j'ai fait du bateau, du paint ball, j'ai marché sur un pont suspendu, j'ai fait de la balançoire, bref, le paradis ! En plus c'était avec les gens de l'université donc c'était plutôt agréable d'être avec eux, faut dire qu'on a tellement peu l'occasion de les fréquenter à Shri Ram... Ce sont de purs archétypes de la jeunesse dorée indienne (normal en même temps puisqu'ils peuvent se permettre de dépenser 1200Rs pour une journée à la campagne) avec lunettes ray-ban et i-phone MAIS ils sont très sympas, quoiqu'un peu immatures aha. On avait l'adventure island (sounds good!) rien que pour nous, on avait des "animateurs" rien que pour nous, on nous a préparé à manger rien que pour nous et c'était très bon. Un goûter en arrivant à 10h, un pic-nique pour le midi et encore un goûter vers 17h. Mais attention, ne vous méprenez pas, le pic-nique indien ne ressemble absolument pas au pic-nique français. On a eu des vrais plats cuisinés, légumes, dal (lentilles en sauce), poulets, omelette, riz + des chapatis (les pains ronds qui servent à manger). Et en dessert des espèces de boulettes sucrées trop bonnes. Bref, bonjour le pic-nique, je m'en suis mise plein la panse aha, d'autant que je suis GUÉRIE et que je n'ai plus jamais du tout mal au ventre (faut bien fêter ça !).
Voici quelques photos pour illustrer mes propos qui doivent, je l'espère, normalement avoir pris une coloration verte (comme l'herbe !) dans votre tête. Mais les photos, au cas où l'histoire de la coloration n'a pas marché...
Mercredi je suis allée faire du shopping à Main Bazar, ou Pahar Ganj si vous voulez le nom plus exotique. C'est le quartier des routards de Delhi donc les magasins vendent plein de choses d'un style indien mais pour les occidentaux, ce qui me convient très bien, car je me vois mal porter des saris dans le plus pur style indien comme ils en vendent près de chez moi. Et puis j'aime bien acheter des trucs un peu cul-cul que tous les touristes qui viennent en Inde achètent, c'est beau et ça décore ma chambre, et il n'y a pas tant de gens qui viennent en Inde de toute façon, donc ça conserve un certain exotisme, on va dire. Et en plus dans ce quartier je connais un restaurant où on peut manger sur le toit-terrasse la meilleure salade de pommes de terre du monde entier en admirant les toits de Delhi, ce qui est juste parfait. BREF, j'ai acheté plein de choses, trois t-shirts (dont un avec Ganesh !), une nouvelle jupe (oui encore !), un châle-foulard-écharpe, un porte-monnaie, des bracelets, une petite guirlande avec des éléphants pour décorer ma chambre, et des boites, une pour ranger mes boucles d'oreilles et une pour ranger mes colliers car ma collection s'est nettement agrandie depuis que je suis en Inde ! Et ça fait seulement deux mois... Voilà, à la fin de ma session shopping je me suis dit merde Joana, tu as dépensé trop de sous ! En fait j'ai du dépenser à peine plus de 1200Rs, ce qui fait 20€, ouf. En France c'est le 5ème de ce que je dépense lors de mes virées shopping, et encore lorsque je suis raisonnable.
Mais c'est pas ça du tout que je voulais raconter dans cet article. Je voulais raconter... Joana à la campagne ! Et oui car hier grâce à la traveller society de Shri Ram College, j'ai pu partir avec 17 autres élèves du college à la... campagne ! Et devinez où ? A seulement 40km de Delhi ! Incroyable ! Et donc pendant une journée j'en ai eu fini avec le bruit des voitures, des motos, des klaxons, avec la pollution, le ciel tout couvert... J'ai vu de l'herbe, un lac, des arbres, des oiseaux, le soleil, des énormes insectes dans leur milieu naturel et non pas dans mon appartement, j'ai fait du bateau, du paint ball, j'ai marché sur un pont suspendu, j'ai fait de la balançoire, bref, le paradis ! En plus c'était avec les gens de l'université donc c'était plutôt agréable d'être avec eux, faut dire qu'on a tellement peu l'occasion de les fréquenter à Shri Ram... Ce sont de purs archétypes de la jeunesse dorée indienne (normal en même temps puisqu'ils peuvent se permettre de dépenser 1200Rs pour une journée à la campagne) avec lunettes ray-ban et i-phone MAIS ils sont très sympas, quoiqu'un peu immatures aha. On avait l'adventure island (sounds good!) rien que pour nous, on avait des "animateurs" rien que pour nous, on nous a préparé à manger rien que pour nous et c'était très bon. Un goûter en arrivant à 10h, un pic-nique pour le midi et encore un goûter vers 17h. Mais attention, ne vous méprenez pas, le pic-nique indien ne ressemble absolument pas au pic-nique français. On a eu des vrais plats cuisinés, légumes, dal (lentilles en sauce), poulets, omelette, riz + des chapatis (les pains ronds qui servent à manger). Et en dessert des espèces de boulettes sucrées trop bonnes. Bref, bonjour le pic-nique, je m'en suis mise plein la panse aha, d'autant que je suis GUÉRIE et que je n'ai plus jamais du tout mal au ventre (faut bien fêter ça !).
Voici quelques photos pour illustrer mes propos qui doivent, je l'espère, normalement avoir pris une coloration verte (comme l'herbe !) dans votre tête. Mais les photos, au cas où l'histoire de la coloration n'a pas marché...
Et j'étais très contente (c'est Zul qui a pris cette photo) ! Et vous devez noter, puisque j'avais mes lunettes de soleil, qu'il y avait... du soleil ! Et oui ! Incroyable car à Delhi on aperçoit que très rarement le soleil, durant la mousson en tout cas, alors ça fait un bien fou dés qu'il est visible !
Le lac avec des petites huttes (qui sont totalement artificielles, ne croyez pas que c'est l'habitat naturel des indiens qui habitent dans le coin...).
La campagne. Et on aperçoit mes camarades jouant à se tuer au Paint Ball.
Zul (qui est un des mecs les plus sympas que j'ai rencontré ici - mais il parle pas français, il pourra pas lire ma déclaration, quel dommage), Cécile et moi. L'air de la campagne nous fait du bien, le premier a l'air shooté, et nous deux on a l'air... un peu dérangé.
Le lac avec des petites huttes (qui sont totalement artificielles, ne croyez pas que c'est l'habitat naturel des indiens qui habitent dans le coin...).
La campagne. Et on aperçoit mes camarades jouant à se tuer au Paint Ball.
Zul (qui est un des mecs les plus sympas que j'ai rencontré ici - mais il parle pas français, il pourra pas lire ma déclaration, quel dommage), Cécile et moi. L'air de la campagne nous fait du bien, le premier a l'air shooté, et nous deux on a l'air... un peu dérangé.
mercredi 8 septembre 2010
La blague du jour.
Comme vous le savez (ou pas) j'ai quelques petits soucis avec mon ordinateur puisque certaines touchent ne fonctionnent plus, sûrement après s'être prises un petit coup d'humidité pendant ma semaine d'absence... Je l'amène donc au magasin Dell à deux pas de l'appart et on me dit pas de problème, on va vous changer votre clavier, revenez demain même heure ça sera fait. Donc je reviens aujourd'hui et effectivement ils m'avaient mis un beau nouveau clavier... qwerty ! Un clavier anglosaxon !! Léger problème, je commence à expliquer au type que moi avec ce clavier je peux plus écrire en français donc j'en veux pas ! J'essaye de taper mon mot de passe pour entrer dans mon ordinateur mais comme sous la coque qwerty c'est toujours un clavier azerty, les touches ne correspondent pas avec ce sur quoi ça appuie vraiment. Par exemple j'appuyais sur la touche q mais ça me faisait un a, et pareil pour tout un tas de touches ! La situation juste complètement absurbe. Le mec me dit qu'ils peuvent pas avoir de clavier azerty, qu'il avait pas vu que c'était pas un clavier anglosaxon blabla... Le professionnalisme indien. Finalement ils vont essayer de me réparer mon clavier français, ils doivent m'appeler ce soir. Ça a plutôt intérêt à marcher sinon je suis un peu dans la mierda avec ma coque qwerty par dessus un clavier azerty !
Edit du lendemain :
Je poursuis mon récit sur le professionnalisme indien (bouh c'est pas beau de faire des généralités mais malheureusement ça arrive souvent qu'ils ne soient pas très fut-fut...). Le mec du magasin devait m'appeler hier soir pour me dire s'il avait réussi à réparer mon clavier français, bien sûr il ne m'a pas appelé. Donc j'y vais ce matin, accueil grand sourire, asseyiez vous madame blablabla, oui ils sont toujours très agréables malgré tout, je me dis cool ça doit être réglé pour avoir tant de sourires. En fait non il me sort mon ordinateur avec toujours le clavier anglo-saxon, donc inutilisable, en me disant qu'il n'a pas pu réparer mon clavier français. BON, je dis ok, vous remettez mon clavier français dessus et vous me rendez mes sous et je me casse. Il dit oui mais comment vous allez faire, le clavier français marche plus ! Bun oui mais là tu sais bien mon chou qu'avec un clavier anglo-saxon c'est inutilisable donc je veux pas le garder ! Aah mais Madame vous m'avez dit hier que si le clavier français marchait pas vous garderez le clavier anglo-saxon ?? Ouais et toi tu m'avais dit que tu m'appellerais hier soir et tu l'as pas fait donc j'imagine que tu sais ce que ça veut dire changer d'avis ? Bref bref, je m'énerve un petit coup et il me dit bon bah je vais essayer de réparer les touches du clavier français. Quooooi ?? Mais ça fait deux jours que t'as mon clavier et c'est pour que t'essayes de le réparer que je te l'ai donné et tu l'as toujours pas fait ?? Donc je comprends rien, je lui demande ce qu'il a foutu tout ce temps avec mon clavier, il répond rien et me dit juste qu'il m'appellera à 3h pour me dire ce qu'il en est. J'ai encore un mini espoir qu'il arrive à réparer mes touches, donc. En fait je le soupçonne de ne même pas s'être cassé la tête à essayer de réparer mon clavier français, il en a juste mis un nouveau anglo-saxon en se disant que je me contenterai bien de ça, pas de bol pour lui.
A SUIVRE aha ! En attendant je sens bien que Papa et Maman vont devoir m'expédier un petit clavier français !
Edit du 11 septembre (!! déjà le 11 septembre, ça me donne des frissons rien que de l'écrire, le temps passe siiiii vite ! Et ici on dirait tellement pas qu'on est en septembre, c'est fou) : bon, j'en ai marre d'éditer cet article, rien n'a changé, mon ordinateur est toujours cassé.
Edit du lendemain :
Je poursuis mon récit sur le professionnalisme indien (bouh c'est pas beau de faire des généralités mais malheureusement ça arrive souvent qu'ils ne soient pas très fut-fut...). Le mec du magasin devait m'appeler hier soir pour me dire s'il avait réussi à réparer mon clavier français, bien sûr il ne m'a pas appelé. Donc j'y vais ce matin, accueil grand sourire, asseyiez vous madame blablabla, oui ils sont toujours très agréables malgré tout, je me dis cool ça doit être réglé pour avoir tant de sourires. En fait non il me sort mon ordinateur avec toujours le clavier anglo-saxon, donc inutilisable, en me disant qu'il n'a pas pu réparer mon clavier français. BON, je dis ok, vous remettez mon clavier français dessus et vous me rendez mes sous et je me casse. Il dit oui mais comment vous allez faire, le clavier français marche plus ! Bun oui mais là tu sais bien mon chou qu'avec un clavier anglo-saxon c'est inutilisable donc je veux pas le garder ! Aah mais Madame vous m'avez dit hier que si le clavier français marchait pas vous garderez le clavier anglo-saxon ?? Ouais et toi tu m'avais dit que tu m'appellerais hier soir et tu l'as pas fait donc j'imagine que tu sais ce que ça veut dire changer d'avis ? Bref bref, je m'énerve un petit coup et il me dit bon bah je vais essayer de réparer les touches du clavier français. Quooooi ?? Mais ça fait deux jours que t'as mon clavier et c'est pour que t'essayes de le réparer que je te l'ai donné et tu l'as toujours pas fait ?? Donc je comprends rien, je lui demande ce qu'il a foutu tout ce temps avec mon clavier, il répond rien et me dit juste qu'il m'appellera à 3h pour me dire ce qu'il en est. J'ai encore un mini espoir qu'il arrive à réparer mes touches, donc. En fait je le soupçonne de ne même pas s'être cassé la tête à essayer de réparer mon clavier français, il en a juste mis un nouveau anglo-saxon en se disant que je me contenterai bien de ça, pas de bol pour lui.
A SUIVRE aha ! En attendant je sens bien que Papa et Maman vont devoir m'expédier un petit clavier français !
Edit du 11 septembre (!! déjà le 11 septembre, ça me donne des frissons rien que de l'écrire, le temps passe siiiii vite ! Et ici on dirait tellement pas qu'on est en septembre, c'est fou) : bon, j'en ai marre d'éditer cet article, rien n'a changé, mon ordinateur est toujours cassé.
dimanche 5 septembre 2010
Rishikesh, Mussoorie, Chandigarh et Shimla.
Bon bah ça y est je suis de retour et je suis trop triste, j'arrête pas de pleurer. Mais c'est parce que tout va mal aussi. Une petite liste pour le plaisir :
- Déjà c'est très dur de se retrouver toute seule après avoir été avec que des gens cool pendant plus d'une semaine et presque jamais seule une seule seconde.
- Cécile n'est toujours pas rentrée.
- L'appartement est dégueu de chez dégueu, inondation, poussière, moisissure, j'ai honte d'habiter là quoi.
- Internet ne marchait pas, j'ai du appeler le réparateur qui m'a dit je viens dans une heure - qui n'était toujours pas là au bout d'une heure - qui m'a dit je viens dans une demie-heure - qui n'était toujours pas là au bout d'une heure et demie - je me suis énervée il m'a dit je viens right now et il est venu et ensuite il a voulu me faire payer 100 roupies pour un bout de truc qu'il avait coupé donc je me suis encore énervée vu qu'on paye déjà 900 roupies par mois pour un truc qui marche jamais et j'ai rien payé.
- Je suis malade.
- Mon ordinateur a des problèmes de touches qui ne fonctionnent plus... Je ne peux même pas m'en servir puisque j'ai besoin de ces touches pour entrer mon mot de passe. J'espère que c'est un bug passager, en attendant j'utilise le pc de Cécile.
- J'attendais le moment où j'allais arrêter de tout trouver fun, peut-être que le moment est venu, c'est plus fun du tout.
- En fait je me sens juste super seule alors que depuis que je suis rentrée deux copains m'ont proposé de faire un truc. Mais je crois que Delhi n'est vraiment pas une ville où il fait bon être seule, ou peut-être que je suis pas une fille qui aime être seule. Delhi c'est pas comme Paris.
Bon, j'arrête là la déprime.
Il y a eu quelques changements depuis la dernière fois ou j'avais annoncé que je partais un week-end à Udaipur puisque je ne suis pas partie à Udaipur et que je ne suis pas partie non plus pour un week-end. Finalement je suis allée à Rishikesh avec Joël et Vincent puis à la fin du week-end, le dimanche, j'ai décidé de prolonger mon week-end jusqu'à celui d'après et on a continué à se balader avec Vincent.
J'ai pas fait de très belles photos donc ça va aller vite.
D'abord Rishikesh donc, à quelques heures de bus de Delhi, un peu plus haut que Haridwar le long du Gange. C'est trèès sympa comme ville, extrêmement calme, tranquille. C'est agréable d'y rester quelques jours pour buller sur les terrasses le long du Gange, rencontrer des gens et faire quelques balades. On avait une guest house parfaite avec une terrasse avec une très grande table et pleins de chaises où tous les clients se réunissaient pour boire un chaï, prendre le petit-dej ou juste discuter. On s'est baignés dans le Gange et dans une cascade et ça c'est la classe ! Malheureusement à ces moments là mon appareil photo n'avait plus de batterie donc je n'ai pas pu les immortaliser... La ville est bourrée de hippies et d'israéliens qui se la pètent un peu et qui improvisent des boeufs dans les bars.
Il y a eu quelques changements depuis la dernière fois ou j'avais annoncé que je partais un week-end à Udaipur puisque je ne suis pas partie à Udaipur et que je ne suis pas partie non plus pour un week-end. Finalement je suis allée à Rishikesh avec Joël et Vincent puis à la fin du week-end, le dimanche, j'ai décidé de prolonger mon week-end jusqu'à celui d'après et on a continué à se balader avec Vincent.
J'ai pas fait de très belles photos donc ça va aller vite.
D'abord Rishikesh donc, à quelques heures de bus de Delhi, un peu plus haut que Haridwar le long du Gange. C'est trèès sympa comme ville, extrêmement calme, tranquille. C'est agréable d'y rester quelques jours pour buller sur les terrasses le long du Gange, rencontrer des gens et faire quelques balades. On avait une guest house parfaite avec une terrasse avec une très grande table et pleins de chaises où tous les clients se réunissaient pour boire un chaï, prendre le petit-dej ou juste discuter. On s'est baignés dans le Gange et dans une cascade et ça c'est la classe ! Malheureusement à ces moments là mon appareil photo n'avait plus de batterie donc je n'ai pas pu les immortaliser... La ville est bourrée de hippies et d'israéliens qui se la pètent un peu et qui improvisent des boeufs dans les bars.
La ville est construite des deux côtés du Gange et elle s'étale sur une bonne partie de ses berges. Il y a deux ponts suspendus sur lesquels courent les singes pour passer d'un côté à l'autre.
Comme Haridwar, Rishikesh est une ville sainte et départ de nombreux pèlerinages, donc ambiance dans la ville ! Là, une femme prie devant le Gange.
Ensuite donc, Mussoorie mais je n'y reviens pas. C'était escale express et le paysage était tout bouché donc c'était un peu nul.
Après Chandigarh mais c'était un peu nul aussi. La ville a été conçue par l'architecte Le Corbusier et son truc à lui ça a été de décider de faire une ville quadrillage avec que des rues parallèles et perpendiculaires divisées en secteurs. Comme un camp de concentration, quoi. Les voitures roulent de façon tout à fait ordonnée. Les carrefours sont organisés à la minute près : Comme vous le savez il y a quatre rues dans un carrefour, et bien à Chandigarh chacune de ses quatre rues a son PROPRE feu qui ne fonctionne pas en simultané avec celui de la rue d'en face. Ce qui fait qu'il faut attendre trois feux avant que le sien devienne vert, donc ça dure généralement longtemps ! Mais c'est pas grave car on sait combien de temps exactement il nous reste encore à attendre car il y a un petit décompte juste à côté du feu qui indique les secondes qui restent. Ah... 8 secondes, les voitures vombrissent déjà.
Et enfin Shimla, ça c'était carrément bien. C'est dans la montagne, à 2100mètres et quelques d'altitude, ça fait vraiment petite station d'altitude, c'est très mignon. Ca fait en même temps très indien parce qu'il y a des petites rues qui font très "bazar", et en même temps il y a là aussi quelques vestiges anglais avec des bâtiments qui ressemblent un peu à ceux qu'on voit dans Harry Potter et un grand mall (une grande artère).
Ensuite donc, Mussoorie mais je n'y reviens pas. C'était escale express et le paysage était tout bouché donc c'était un peu nul.
Après Chandigarh mais c'était un peu nul aussi. La ville a été conçue par l'architecte Le Corbusier et son truc à lui ça a été de décider de faire une ville quadrillage avec que des rues parallèles et perpendiculaires divisées en secteurs. Comme un camp de concentration, quoi. Les voitures roulent de façon tout à fait ordonnée. Les carrefours sont organisés à la minute près : Comme vous le savez il y a quatre rues dans un carrefour, et bien à Chandigarh chacune de ses quatre rues a son PROPRE feu qui ne fonctionne pas en simultané avec celui de la rue d'en face. Ce qui fait qu'il faut attendre trois feux avant que le sien devienne vert, donc ça dure généralement longtemps ! Mais c'est pas grave car on sait combien de temps exactement il nous reste encore à attendre car il y a un petit décompte juste à côté du feu qui indique les secondes qui restent. Ah... 8 secondes, les voitures vombrissent déjà.
Et enfin Shimla, ça c'était carrément bien. C'est dans la montagne, à 2100mètres et quelques d'altitude, ça fait vraiment petite station d'altitude, c'est très mignon. Ca fait en même temps très indien parce qu'il y a des petites rues qui font très "bazar", et en même temps il y a là aussi quelques vestiges anglais avec des bâtiments qui ressemblent un peu à ceux qu'on voit dans Harry Potter et un grand mall (une grande artère).
LA rencontre de la semaine. Une petite vieille trop mignone qui est venue nous parler, nous toucher les cuisses, nous regarder et nous conter sa vie en hindi. Pendant ce temps on a pris des photos.
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